Heat Index ou
Indice de chaleur
L’ indice de chaleur (ou humidex) ou est calculé en fonction
de la température et de l’humidité extérieures, le plus
souvent exprimé en C° (même si c’est une valeur qui devrait,
selon la formule, ne pas avoir d’unité) : il est utilisé
pour donner une sensation d’inconfort due à une température
et une humidité élevées. En effet, le corps évacue une
grande partie de son excès de chaleur grâce au mécanisme de
la transpiration. Hors, lorsque que le taux d’humidité dans
l’air est élevé, la sueur reste sur notre peau et on se sent
collant. C’est une sensation désagréable d’autant plus que
nous ressentons encore plus la chaleur. En France, on
emploie souvent le terme « il fait lourd ». L’humidex permet
d’évaluer en partie les risques de coup de chaleur,
d’insolation, également de déshydratation.
Degré de confort :
En dessous de 29 : Peu de gens sont incommodés.
De 30 à 34 : Sensation de malaise plus ou moins grande.
De 35 à 39 : Sensation de malaise assez grande. Prudence.
Ralentir certaines activités en plein air.
De 40 à 45 : Sensation de malaise généralisée. Danger.
Éviter les efforts.
De 46 à 53 : Danger extrême. Arrêt de travail dans de
nombreux domaines.
Au-dessus de 54 : Coup de chaleur imminent (danger de mort).
Fiabilité :
On peut considérer comme extrêmement élevée une valeur d'humidex
supérieure à 40. Dans ce cas, il y aurait lieu de réduire
toutes les activités non essentielles. Si la valeur oscille
entre 35 et 39, il conviendrait alors de ralentir ou de
modérer certaines activités de plein air, compte tenu de
l'âge et de l'état de santé des individus, de leur forme
physique, du type de vêtements qu'ils portent et d'autres
conditions climatiques.
S'il est absolument nécessaire de travailler à l'extérieur,
il faut alors boire beaucoup et se reposer fréquemment.
Lorsque le temps est chaud et humide, les risques de coup de
chaleur et d'insolation sont très grands. |
Température Humidity Wind
ou
Index THW - THSW
Combinaison des
facteurs température, humidité, vent et rayonnement
solaire.Comme l'index de chaleur, le THW utilise la mesure
de l'humidité et la température pour calculer la température
apparente. En outre le THSW incorpore dans le calcul les
effets thermiques du rayonnement solaire direct, et les
effets du refroidissement liés au vent. |
Winchill
ou indice de refroidissement éolien
L’ indice de refroidissement éolien correspond à une
température fictive ressentie par le corps. Cet indice,
exprimé en °C (même si c’est une valeur qui devrait, selon
la formule, ne pas avoir d’unité) est calculé en fonction de
la température extérieure et la vitesse du vent. Le
Windchill est utilisé pour déterminer une sensation de
froid, donc d’inconfort et est considéré comme un facteur
essentiel pour prévoir les risques de gelures et
d’hypothermie. En effet quand il fait froid la chaleur
produite par nôtre corps créé une couche de molécules d’air
chaude et isolante qui nous protège temporairement. Lorsque
le vent souffle, cette chaleur en surface est immédiatement
balayée et n’a donc plus aucun effet ; le corps continue à
produire de la chaleur jusqu’à épuisement des ressources
énergétiques. Dans les cas les plus critiques (vent fort,
température froide), et si l’individu n’est pas suffisamment
habillé, le risque de gelure des extrémités du corps et
d’hypothermie est multiplié.
Fiabilité :
En hiver, lors de vagues de froid, le Windchill est la
seconde valeur la plus comparée par les amateurs de
météorologie après la température ambiante. |
Dewpoint ou point
de rosée
Le point de rosée ou température de rosée est une donnée
météorologique calculée à partir de la pression et la
température: c'est la température à laquelle, tout en
gardant inchangées les conditions barométriques courantes,
l'air devient saturé de vapeur d'eau. Elle peut aussi être
définie comme la température à laquelle la pression de
vapeur serait égale à la pression de vapeur saturante.
C'est le phénomène de condensation, qui survient lorsque le
point de rosée est atteint, qui créé les nuages, la brume et
la rosée en météorologie. La condensation atteint de la même
manière les parois des bâtiments.
C'est la capacité hygrométrique qui détermine les phénomènes
de saturation. Lorsque la température augmente, la capacité
hygrométrique augmente, et ce inversement. Plus il fait
froid, moins l'air est dense (l'air sera saturé d'humidité). |
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